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Le PL Sanquer et le Basket
Le PL Sanquer, c'est avant tout "l'enfant et l'adolescent".
Mais en lançant dans la salle Richelieu, devenue depuis salle Georges VIGIER, la formule "Sanquer c'est le basket", Francis LE BLE (ancien maire de Brest) mettait l'accent sur le succès qu'a connu le basket sanquérois pendant des décennies.
Sanquer et le basket, c'est une belle histoire d'amour. L'histoire de femmes et d'hommes jeunes qui aiment le sport et l'esprit sportif. Qui aiment un sport pur, préservé des sortilèges de l'argent.
L'historique du basket au PL Sanquer peut être classé de la manière suivante :
- 1946 - 1960 : du démarrage au niveau régional
- 1960 - 1980 : des "poulains de Jean OMNES" aux Nationales (la crise de 1977)
- Après 1980 : le repli en niveau régional.
Du démarrage au niveau régional :
Sanquer s'était organisé en groupement de fait, avant de pouvoir déposer des statuts (conformes à la loi de 1901). Dès le 16 mars 1946, se forma un groupe de basket comptant, en particulier, des vétérans. Il ne disposait pas de terrain d'entraînement qui lui fut propre.
Le dépôt légal des statuts intervint au deuxième trimestre 1946. L'annonce légale de la formation du patronage fut publiée au "Journal Officiel" du 2 août 1946. Les demandes d'affiliation à l'UFOLEP, à la FSGT et à la FFBB furent expédiés le 13 octobre 1946.
L'affiliation officielle du "Patronage Laïque Sanquer-Pilier Rouge" apparait sur le journal officiel de la Fédération Française de Basket Ball dans son numéro 179 du 15 Décembre 1947. Il officialise une décision du 18 Novembre 1947.
Brest de 1946 était une ville largement sinistrée. Des zones de baraquements s'y dessinaient et, dans ce paysage ubuesque, le siège du patronage s'édifia lentement sur un terrain situé au n°2 de la rue Laënnec. 1946 fut l'année des débuts, débuts précipités au milieu de démarches administratives obligatoires.
Le terrain fut mis sur les rails et déjà la saison 1947-1948 fut très heureuse pour l'équipe première féminine qui termina à la première place du championnat départemental.
Sera complété ultérieurement
Des poulains de Jean OMNES aux divisions Nationales :
Une douzaine d'années après sa création, l'équipe sanquéroise de basket se devait de trouver un second souffle. Il fallait du sang neuf : l'école de basket l'apporta. Le basket moderne exigeait un manager : Sanquer le dénicha parmi ses dirigeants. Plus tard, une exigence de davantage de structuration s'imposa : un hasard de mutation professionnelle fit bien les choses.
"Le Télégramme" titre en fin de saison 1957-1958 : "Jean OMNES peut être fier de ses poulains", c'est à dire de l'équipe des cadets. Belle équipe qui atteste de la qualité de la formation dispensée à l'école de basket. On y trouve Guy OMNES, René LE PEPVRIER, Xavier MONEO, Guy CARIOU. Et le père n'est pas déçu par le fils qui se classe premier au critérium départemental, puis au critérium régional du jeune basketteur. Plus tard la presse écrite, unanime, écrira : "le meilleur brestois des ces dix dernières années, c'est Guy OMNES". Nul joueur ne peut être plus sanquérois que lui, on va le voir!
"P'tit Guy" fut donc une figure de proue du basket brestois. Qu'il n'objecte pas, par réelle modestie : "on ne marque pas des paniers tout seul". C'est vrai en partie et, c'est vrai qu'il l'a dit. Mais ces paniers, pour gagner un match ou ne le perdre qu'avec honneur, il faut bien les "marquer".
Ecoutons mieux les journalistes : "Omnès médusa Saint-Hélier", "Les juniors Omnès et Monéo en vedette à Lorient", Omnès toujours aussi subtil". Et l'excellent marqueur se signale : le petit Omnès" - Guy mesure 1,72m - ce qui avec 34 points estoque la Phalange, "Omnès insolent d'adresse" (excellente insolence), "le brestois Omnès (38 points) posa un problème à l'Avenir Saint Pavin au Mans". Il marqua même 51 points lors d'un match. Bon on a compris. Ses adversaires aussi connaissait sa réputation. Un grand joueur, dans tous les sens du terme, momentanément sur la touche en cours de match, s'inquiéta pour son équipe quand un "petit joueur" talentueux entra en lice : "Qui est-ce?" demanda t'il, "Guy Omnès" - "Ah c'est lui". Lui aussi avait compris.
Et voici un modèle à propos duquel les jeunes basketteurs se doivent de réfléchir.
Guy a signé sa première licence à l'âge de 9 ans, rien d'extraordinaire à cela. Mais, dès l'age de 5 ans, il était tous les jours au patro. Pour des raisons affectives, parce qu'il aimait le gardien et la gardienne, ses grands parents. Parce qu'il aimait le ballon de basket, les fameux ballons en cuir et en lacets si particuliers. Ainsi se découvre le secret de celui qui fit vibrer la salle CERDAN par son adresse et ses contre-attaques rapides.
A 16 ans, il entra en équipe première et il ne quitta plus le terrain qu'à 47 ans en 1992, tout en s'occupant de la formation des jeunes.
Avec Guy OMNES, un deuxième homme symbolise Sanquer : Georges VIGIER. Il n'a pas été seulement, pour le patro, un homme de basket. Comme au patro, il y a "Guy", il y a aussi "Georges" et, en entendant ces prénoms, tout patronné sait de qui il s'agit.
Georges a, lui aussi, mais par d'autres voies que Guy, marqué la vie du patro. Ici, nous ne nous bornerons qu'à évoquer le grans manager qu'il fut. Plus tard, nous constaterons que c'est par la vie même du basket sanquérois qu'il fut conduit à la présidence du patro.
Il entra à Sanquer en 1946, dès la création du patro : il avait alors 14 ans. Ses qualités de réflexion n'échappèrent pas au Conseil d'Administration, l'organe de décisions. Le président Henri LE TALLEC lui demanda, au nom du CA, de déposer sa candidature à l'élection de de cet organisme dirigeant. Il fut élu le 27 juin 1962.
"Le manager et des joueurs doués"
Le basket a changé depuis 1946. Il n'est plus possible de réaliser un bon parcours sans posséder un manager qualifié. Le regretté Georges KODY le démontre dans "Le Télégramme" du 20 novembre 1974 : "Autrefois le manager, c'était un brave homme, accompagnateur délégué porteur d'eau... il remplissait la feuille de match... il tenait le chrono... il observait le capitaine lui demandant la minute de repos ou de changer Pierre par Paul... Aujourd'hui, les équipes se sont éveillées à cette importance capitale de posséder sur le banc de touche un entraîneur-manager avisé, compétent, enthousiste, qui par sa seule décision peut tout changer dans le déroulement d'une rencontre. Il faut qu'il soit écouté, qu'il impose son autorité".
Or, dès le début de la saison 63-64, il crevait les yeux que l'équipe avait besoin d'un manager d'un nouveau style. Dans l'"Ouest-France" du 23/10/63, Michel AUDREN remarque : "il est difficile de porter un jugement sur le PL Sanquer. Un jour, c'est "blanc", un jour c'est "noir". Pourtant, c'est sans doute parce que tous les joueurs sont doués que l'équipe ne s'affirme pas toujours comme elle le devrait. Chacun ayant une facilité naturelle, on aboutit à ce fait que le PL Sanquer ne sait pas s'adapter à son adversaire lorsqu'il est dans l'impossibilité d'imposer son propre jeu". Le diagnostique était ainsi formulé. Patience, l'homme du changement est là, sur le banc de touche, observant le jeu d'un oeil de lynx, cogitant !!!
"La main de fer dans un gant de velours"
Dans l'article précité, Georges KODY poursuit : "Une main de fer dans un gant de velours : voilà Georges VIGIER". Et le chroniqueur sportif d'illustrer son propos par six arguments. On y voit à l'oeuvre notre Georges : persuasif, calme, déterminé, décisif, brillant, vigilant.
Encore, nous a-t'on dit, faut-il être "écouté" et "imposer son autorité". Qu'en est-il pour Georges ? Dans sa communication avec les joueurs, quel est donc le message de retour ?
KODY le précise : "ses jeunes joueurs l'aiment et ne le discutent pas. Il est bon dans sa tâche. Il voit clair. Il vit les combats. Il sait manoeuvrer. Il connaît les qualités de ses gars, il en tire la quintessence. Il n'ignore pas leurs défauts, s'appliquant à les corriger".
Bref, Sanquer a déniché dans ses propres forces "l'oiseau rare", le meneur d'hommes depuis le banc de touche, celui qui sait se fondre au sein des joueurs en pleine action pour mieux insuffler une âme collective à l'équipe.
La signature de Jacques THIBAUD pour son transfert au PL Sanquer fut la troisième chance du basket. Il fut promu, en 1968, de Saint Brieuc à Brest. Sanquer, il connaissait. Car le COB sans panache avait vaincu Sanquer (60 - 47). Mais, " Omnès, feu follet" posa sans arrêt un problème à Thibaud : sagement, le mieux était de jouer du même côté ! Quelle aubaine pour Sanquer ! "Le grand Jacques" (1m90) a trouvé en "P'tit Guy" un adversaire à sa hauteur et, Sanquer a accueilli "à bras ouverts" un "pilier" sympathique, talentueux et souriants.
"Une progression à pas de géant : expérience et jeunesse"
Le PL Sanquer, premier club finistérien, a progressé à pas de géant. La venue de Jacques THIBAUD n'est pas étrangère à cette progression. Il y a aussi la montée des jeunes, apportant à l'ensemble davantage de technique. Georges VIGIER pense que c'est la saison prochaine que son "huit" atteindra une efficacité. D'une part, Jacques THIBAUD sera complètement adapté au style maison, de l'autre ses coéquipiers commencent à se rendre compte de cet atout qu'est le fait de posséder un pivot aussi athlétique, habitué aux durs combats de la division supérieure. Ce n'est que dans les dernières rencontres que le "Grand Jacques" s'imposa au centre.
"Ah si Sanquer avait un second Jacques THIBAUD"
En 1971, le PL Sanquer monte en Nationale 2. La tâche y est rude. La haute taille des joueurs va souvent de pair avec leur technique. André BARBEDIENNE (autre journaliste) pressent que le maintien ne sera pas assuré. Et pourtant, Sanquer gagne son match contre Oignies (54 - 46). il écrit :" Ah, si le PL Sanquer avait un second Jacques THIBAUD".
"Les jeunes doués"
Tous les joueurs de Sanquer sont doués, tel est l'avis de la presse. C'est que, par vagues successives, l'école sanquéroise de basket alimente l'équipe première en joueurs de qualité.
La période 1958 - 1968 :
Autour de joueurs expérimentés comme Claude CORRE, Jean DUMOUSTIER, Maurice LIZY, Jacques LE GALLIC, on trouve des jeunes : Albert SQUIBAN, Guy OMNES, Xavier MONEO, René LE PEPVRIER, Yvon LIZY, Henri DOUTEY, Jean BRELIVET.
En 1963-64, l'équipe termine seconde du championnat d'Excellence de Bretagne et accède à la division d'Honneur Fédérale 2 : l'élan est donné vers la Nationale 2. On l'a vu en 1968, c'est la venue à Sanquer de Jacques THIBAUD.
La période 1969 - 1978 :
Certains anciens sont toujours dans la course : Guy OMNES, Jacques THIBAUD (jusqu'en 1973), Jo CORRE, Yvon LIZY Albert SQUIBAN entourés d'une palanquée de jeunes pousses : Jean Paul CORNIC, Christian POULIQUEN, René et Jacques PEUCAT, le morlaisien Michel LE GOFF puis Luc MEVEL, Robert LE BRAS, Rémy JEGOU, Rolland GALLIOU, Jean Luc CRAN, Robert KERZAON, Jean Pierre CARNET, Gérard ABGRALL, Georges BOURDON, Jean Pierre KERVENNAL, Gilbert CORRE (1er du critérium du "jeune basketteur" régional en 1973).
En 1971, l'équipe accède de la Fédérale à la Nationale 2. Elle est toujours managée par Georges VIGIER et se compose de :
Guy OMNES - Jacques THIBAUD - Jo CORRE - Michel LE GOFF - René et Jacques PEUCAT - Rémy JEGOU - Rolland GALLIOU - Robert LE BRAS - André VAILLANT - Claude LE RIDENT - Jean Jacques MAZE.
En fin de saison, elle redescendra, mais non plus en Fédérale car celle-ci a été remplacée par la Nationale 3.
La Nationale 2 où l'équipe joua en 71-72 était composée des équipes suivantes :
PARIS VC - JEUNE FRANCE de CHOLET - BOULOGNE / MER - AVENIR de RENNES - AS CABOURG - AURORE de VITRE - A St PIERRE de NEUILLY - ETOILE d'OIGNIES - THUMERIES - CP RENNES - MONTIVILLIER.
En 1979, l'équipe descendra de la Nationale 3 à la Nationale 4. C'est qu'une importante crise s'est produite au sein de la section basket en 1977. Elle aurait pu affecter l'existence même de l'association. Il nous faut donc en parler, et mettre en avant le rôle primordial qu'y joua Georges VIGIER pour en sortir.
"La crise de 1977"
Ce qu'il faut savoir pour comprendre la crise :
Bien des années avant 1977, le basket a changé en France. Marcel HANSENNE, ancien champion d'athlétisme, écrivait au début des années 60 un livre intitulé "Le Basket". Il y parle des "petits d'un mètre quatre-vingt". La recherche pour les clubs français de joueurs de grande taille, bondisseurs et adroits s'est généralisée : les américains ont en fait un marché. Un talentueux américain, géant de plus de deux mètres, Brian SCANLAN joue alors à Brest depuis quelques saisons. C'est un joueur "professionnel" en quelque sorte; il est financé par un sponsor brestois. Excellent homme, au demeurant, il a de la symphathie pour Sanquer. Il aimerait y pratiquer le basket et son sponsor l'accepterait.
La saison 76-77 se termine par un maintien en National. Un jeune président, Pierre CARIOU, qui a grandi au sein de la section basket, a remplacé Francis BODIN qui a décidé de passer la main.
La section basket compte dans ses rangs des adhérents chevronnés qui ont été formés à la connaissance des compétitions de basket, mais aussi à la connaissance des questions administratives générales sur la vie du patro. Ils ont en mémoire ce que disait "les pères fondateurs". Car, depuis sa création, le patro a deux soucis constants : assumer son but fondamental "l'enfant et l'adolescent d'abord" et l'impact financier des dépenses de basket. Les archives l'attestent : depuis la montée en régionale en 1950, toute accession dans les championnats est soumise à l'examen préalable d'un budget financier prévisionnel. Les membres du Conseil d'Administration sont appelés à voter contre ce budget, après avoir été informés de l'accroissement prévu des dépenses. Il faut le savoir pour comprendre la crise.
Un proposition de recrutement de joueur "sponsorisé" avait été soumise à la fin de la saison 75-76. Elle fut repoussée mais seulement par 22 voix contre 20.
L'assemblée Générale de 1976 avait vu le retrait de la présidence du patronage de Francis BODIN. Le nouveau président, Pierre CARIOU était jeune (28 ans) ; Il avait grandi au patro dans la section de basket.
En cours de saison, la commission de basket débattit des conditions de recrutement. Dans ces commissions figuraient de "grands anciens" qui connaissaient fort bien les principes des "pères fondateurs" du patronage et étaient attachés au respect de ces règles. Parmi eux se trouve Georges VIGIER. Membre de Conseil d'Administration depuis 1962, il est très au fait des questions. Il éprouve une crainte : ne va t-on pas par ce recrutement enfreindre " les tables de la loi" ?
Deux positions existent donc en 1977 au sein de la section de basket. Celle qui préconise le sponsoring ; celle, plus traditionnelle, qui accepte seulement qu'un employeur embauche un basketteur désireux de jouer au patro. Il y a une différence de nature entre ces deux positions et c'est, en conséquence, la conception de la fonction générale du patro qui est mise en question.
Le fond du débat est clair. Mais il est obscurci dans un premier temps car les passions entrent en jeu. Les deux positions (basket d'abord vs mission avant tout) sont claires, mais leur formulation ne l'est pas.
Pendant deux mois, les journaux évoquent la venue d'un renfort à Sanquer et parfois même l'invoquent : "quand Sanquer aura son américain", "un changement de politique à Sanquer" (sous-entendu : en ce qui concerne le basket).
Parfois, des départs éventuels sont annoncés : "René PEUCAT à ...",
"Ah ! si JP KERVENNAL ..." (décidait de jouer en N2 murmurait en coulisse les supporters d'une autre équipe brestoise), etc...
La commission de basket se réunit le vendredi 27 mai 1977. Ses membres conviennent de démissionner en bloc pour qu'une nouvelle commission soit mise en place. C'est donc la commission qui a choisi. Mais l'Assemblée Générale de l'association se prépare.
Au cours de la première quinzaine de juin, la presse annonce des départs non contrôlés. Des tergiversations sont évoquées, des démentis adressés. L'assemblée Générale se tient le vendredi 17 juin 1977. Le recrutement fut rejeté. A l'issue de l'Assemblé Générale, Georges VIGIER fut élu à la présidence du patronage. Il fut réélu 15 fois. Après 15 ans d'un labeur remarquable, la "main de fer dans un gant de velours" decida de passer la main.
René PEUCAT signa à Kerbonne, JP KERVENNAL cherchant un emploi quitta Brest pour le COB.
La presse essaye de comprendre ce qui s'est passé. Michel LE NEEL, responsable à Brest de la rédaction sportive de "Ouest France" invita Guy OMNES et Georges VIGIER à exposer leur point de vue ; il en rendit compte dans le numéro du 8 Juillet 1977. Il avait pris conscience du fondement du débat. Le titre de son article est éclairant : le sport pour le plaisir et pour l'amitié .... cela ne l'empêcha pas, il y a quelques années d'évoluer en Nationale 2, une seule saison".
Au cours du débat, Georges et Guy avaient, en fait, dit la même chose. Guy était hostile au fait de payer un joueur : "si on met la main dans l'engrenage de l'argent, c'est fini". Georges concluait : "nous n'avons pas les moyens de prendre un renfort.... que tout rentre dans l'ordre et que cesse cette crise qui n'a que trop duré". "On ne pouvait trouver meilleure conclusion" dit Michel LE NEEL, tout en remarquant que "l'argent est une fois de plus à l'origine d'un conflit, qui, il y a 20 ans, n'aurait eu aucune raison d'exister".
Mais ainsi va la vie et le progrès !!! Le Patronage Laïque, par excellence, Sanquer avait dit non au basket mercantiliste.
Deux conceptions s'étaient opposées pour arriver à une même conclusion, d'un côté une réponse idéologique : "pas d'argent dans le sport" et de l'autre une réponse pragmatique : "nous n'en avons pas les moyens".
Le repli en niveau régional
La période 1978 - 1995 :
En 1978, l'équipe fanion quitta la Nationale 3 pour jouer en Nationale 4. Elle se retrouve en Régionale en 1979-1980 et remonta en Nationale 4. Au cours des dix dernières années se reposa surtout le problème du maintien en Régional avec quelques mouvements de "yo-yo", elle assura son maintien jusqu'en 1995.
Lors de la saison 94-95, les deux équipes premières (féminines et masculines) évoluaient en Régional, mais l'une comme l'autre se placèrent à la dixième place de leur championnat respectif qui comportait 12 équipes. La question, à l'époque était de savoir si nous étions toujours en mesure d'assumer des équipes au niveau régional.
Sera complété ultérieurement